La barbe à travers l’histoire
Symbole de force, influencée par les sociétés et les religions, ou tout simplement outil de mode, la barbe n’a eu de cesse d’évoluer au fil de l’Histoire. En effet, en fonction des contextes et des modes de pensée, son attrait n’a pas toujours été celui que l’on connaît, au même titre que le rasage, geste capital pour l’entretenir. De la préhistoire à l’invention du premier rasoir de sûreté par Gillette, petit tour d’horizon d’une histoire pleine de surprises !
Histoire de la barbe : les prémices d’un symbole
Si, aujourd’hui, la barbe de trois jours ou la moustache sont très répandues, à la Préhistoire, le port de la barbe avait davantage de symbole. En effet, en premier lieu, l’enjeu premier était, pour les hommes préhistoriques, de se servir de leur barbe pour se protéger des agressions extérieures. Vent, soleil, insectes, autant d’éléments qui se voyaient repoussé par la présence de la barbe sur le visage. En parallèle, on attribuait à la barbe un symbole de force qui permettait d’intimider les ennemis.
L’Égypte antique, quant à elle, voit les usages de la barbe changer en profondeur, notamment avec l’apparition du postiche, attribué au pharaon. Concrètement, la barbe symbolisait ici davantage une certaine notion du pouvoir qu'une utilité concrète.
Au fil des siècles, la barbe a tantôt été un symbole de sagesse, tantôt une manière d’être poli (en touchant la barbe de son interlocuteur dans la Grèce antique !), tantôt une incarnation de la virilité ou d’un rang élevé dans une société. Mais c’est aussi en constatant que la barbe évolue avec l’histoire que la question du rasage a été soulevée.
L’Égypte antique, quant à elle, voit les usages de la barbe changer en profondeur, notamment avec l’apparition du postiche, attribué au pharaon. Concrètement, la barbe symbolisait ici davantage une certaine notion du pouvoir qu'une utilité concrète.
Au fil des siècles, la barbe a tantôt été un symbole de sagesse, tantôt une manière d’être poli (en touchant la barbe de son interlocuteur dans la Grèce antique !), tantôt une incarnation de la virilité ou d’un rang élevé dans une société. Mais c’est aussi en constatant que la barbe évolue avec l’histoire que la question du rasage a été soulevée.
La question du rasage au cours de l’Histoire
On l’aura compris, si la barbe connaît une évolution permanente au cours des siècles. Quatre siècles avant notre ère, Alexandre le Grand imposait déjà le rasage à son armée. L’enjeu était avant tout pratique, puisqu’il s’agissait pour les soldats de ne pas se faire tirer la barbe par les ennemis.
Le rasage, un geste de praticité, donc, qui a permis au métier de barbier de voir le jour. Le premier dont on retrouve la trace fut Ticinius Menas, aux environs de 299 avant JC, à Rome. Très vite, le rasage se démocratise de partout, non seulement en signe d’appartenance au clan Romain, mais aussi comme un moyen de prendre soin de soi. À ce stade de l’histoire, certains n’hésitent pas à associer la barbe à la saleté.
Mais comme l’histoire est pleine de surprises, le rasage est peu à peu délaissé, puis remis au goût du jour au début du IVème siècle, puis de nouveau mis de côté au Moyen-âge ! Une histoire pleine de hauts et de bas, qui n’indique rien d’autre que la barbe possède un pouvoir symbolique capital. Un pouvoir qui met en lumière non seulement les coutumes d’antan, mais également les problématiques de l’époque.
La barbe refait timidement son apparition dans la seconde moitié du XIXème siècle. C’est précisément à ce moment que naît un homme important dans l’histoire de la barbe et du rasage : King Camp Gillette.
Le rasage, un geste de praticité, donc, qui a permis au métier de barbier de voir le jour. Le premier dont on retrouve la trace fut Ticinius Menas, aux environs de 299 avant JC, à Rome. Très vite, le rasage se démocratise de partout, non seulement en signe d’appartenance au clan Romain, mais aussi comme un moyen de prendre soin de soi. À ce stade de l’histoire, certains n’hésitent pas à associer la barbe à la saleté.
Mais comme l’histoire est pleine de surprises, le rasage est peu à peu délaissé, puis remis au goût du jour au début du IVème siècle, puis de nouveau mis de côté au Moyen-âge ! Une histoire pleine de hauts et de bas, qui n’indique rien d’autre que la barbe possède un pouvoir symbolique capital. Un pouvoir qui met en lumière non seulement les coutumes d’antan, mais également les problématiques de l’époque.
La barbe refait timidement son apparition dans la seconde moitié du XIXème siècle. C’est précisément à ce moment que naît un homme important dans l’histoire de la barbe et du rasage : King Camp Gillette.
King Camp Gillette, une certaine vision du rasage
Ingénieur et homme d'affaires américain, King Camp Gillette est né en 1855, et s'est imposé comme un pionnier dans l'amélioration des rasoirs. En imaginant un rasoir de sûreté amélioré, (en développant la lame de rasoir emboutie à partir d'une feuille d'acier au carbone), King Camp Gillette a eu l’œil. Car oui, le succès a instantanément été au rendez-vous ! Pas à pas, en 1902, la "Gillette Safety Razor Company" est créée, et le principe du rasoir de sûreté moderne est collectivement attribué à son créateur.
Aujourd’hui, on ne peut évoquer le rasage et l’histoire de la barbe sans parler de Gillette, et de ses produits devenus iconiques. Une qualité qui ne se dément pas depuis la création de King C. Gillette, même jusque dans les années 1960/70, où la barbe revient en force. Sans parler des vingt décennies suivantes, où le soin accordé à son look n’a jamais été aussi présent. Peu à peu, la barbe devient un outil esthétique, le rasage un rituel important, et Gillette une référence en rasoirs.
Enfin, aujourd’hui, il semble évident de dire que le geste du rasage s’est installé dans nos habitudes et dans nos salles de bain. C’est aussi la raison pour laquelle, dans la même optique que depuis sa création, Gillette multiplie les gestes pour atteindre une qualité toujours plus élevée. Comme le dit cette célèbre phrase de King C. Gillette : “Nous n'arrêterons de fabriquer des rasoirs que lorsqu’il n’y aura plus d’améliorations à apporter.”
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Max de Comme un Camion
Créé en octobre 2004,